Biographie - Manuel Pascual

Biographie

Manuel Pascual (1988)

Manuel Pascual
Né le 16 mai 1943
à Pereira de Montes, Espagne
Vit à Gland

Il aime la vie, la bonne cuisine et les champignons. Déteste les politicards et les faux prophètes (surtout d’outre-Atlantique).

Manuel Pascual travaille le fer et le bois. Joue avec les matériaux les plus hétéroclites, détourne les objets les plus usuels, invente de nouvelles destinées au plus commun des ustensiles ménagers. «J’essaie simplement de rendre la vie un peu plus marrante. Je m’amuse comme un enfant ou comme un fou…»

Au titre d’artiste, il préfère celui de «bricoleur d’objets». Ce qui ne l’empêche pas d’exposer ses peintures et sculptures en Suisse et à l’étranger, notamment à Paris où ses oeuvres ont eu les honneurs du Grand Palais en 1983 «entre Picasso et Juan Gris, vous pensez!» exulte Manuel Pascual, racontant par le menu l’accueil réservé par Jack Lang, ancien ministre de la Culture, qui présidait à l’ouverture de cette exposition consacrée aux artistes espagnols.

Bouillonnant d’idées, porté par le feu de la création, il est arrivé en Suisse en 1962. Côté professionnel, son cursus est imposant. Après des petits jobs dans la restauration, il décroche un diplôme de graphiste sur le tard, puis une maîtrise fédérale; entreprend des études de lettres et un certificat de journalisme. Également dessinateur de presse, il illustra «Le Furet», chronique de Raoul Riesen qui fit sourire tant de lecteurs de La Suisse durant 25 ans. Aujourd’hui à la retraite, il participa «entre autres aventures» à la création du «Nouveau Quotidien» avec Jacques Pilet et au Paléo Festival de Nyon avec Daniel Rossellat.

Sur le plan artistique, Manuel Pascual expose avec succès depuis 30 ans ses peintures et sculptures, des oeuvres qui, par quelque sortilège, charment tous les publics. Manuel Pascual: «J’ai eu la chance de faire confiance à des galeries sérieuses. Mais mon vrai bonheur est d’amuser, de faire sourire.» Sa devise? «Seuls les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux!»

Sur la base d’un texte de Catherine Favre